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  • La fin d’après-midi était ensoleillée avec une douce chaleur. Cela promettait une belle soirée. Ina et Étienne était attendu par un couple d’amis dans un restaurant près du canal. Ina, grande et belle femme brune, retrouva Étienne, son amant, sur le pont qui menait aux bords du canal. Elle était vêtue d’une robe noire courte qui laissait voir ses longues jambes fines et portait des escarpins qui accentuaient le galbe des ses mollets. Le décolleté profond en v de sa robe permettait d’apprécier sa poitrine généreuse. Étienne portait un pantalon léger anthracite avec une chemisette couleur saumon qui mettait en valeur sa chevelure poivre et sel. En les voyant tous les deux, il était difficile d’imaginer que presque 15 ans les séparait.

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  • Quelle est la différence entre une informaticienne en jupe et une informaticienne en pantalon ?
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    Le temps d'accès...

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  • La soirée s’annonçait pour être des plus tranquilles et c’est ce que Steven et Caroline désiraient. Ils avaient beaucoup de pain sur la planche qui les attendait car ils devaient partir en voyage le lendemain soir avec des amis pour faire du camping dans l’État du New Jersey afin d’avoir du soleil et de la chaleur car le Québec se faisait assez avare de ce côté.

    Pendant que Caroline préparait les bagages, Steven faisait les dernières vérifications pour la voiture.

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  • Dans le fauteuil Bleu, large comme un lit,
    Aux bras entrelaçants comme une caresse,
    Elle est toute nue et comme en ivresse,
    Devant la candeur du miroir poli.

    Un signe coquet qui semble un grain d'orge,
    Tressaille et tressaute en brusques élans,
    Entre ses deux seins gonflés et brûlants,
    Ses cheveux défaits roulent sur sa gorge.

    Le cou renversé, le flanc qui se tord,
    Les jarrets tendus, ses cuisses ouvertes,
    Tout son corps se cambre et ses doigts alertes,
    Fouillent l'ombre rose où frise de l'Or.

    Vite ! Vite ! Et toujours plus vite !
    Sa Main s'accélère et son bras frémit ,
    Ses yeux tournoyants sont clos à demi,
    Et son ventre blanc s'élève et palpite .

    Vite ! Encore plus vite ! Un rauque soupir,
    Un sourire étrange ! Elle a rendu l'âme ?
    Et sa main s'arrête et sa chair se pâme,
    Son souffle pressé paraît s'assoupir.

    Plus rien ! Le silence Elle est toute pâle...
    Soudain, le désir la reprend, la tient,
    Sa hanche se crispe et sa main revient,
    Vite ! Vite ! Vite! et Vite...elle râle ...

    Le soir tombe... Et tout d'ombre se remplit ,
    On ne perçoit plus que des profils vagues,
    A peine peut-être un reflet de bagues,
    Eperdument tremble au miroir poli .

    LOUIS MARSOLLEAU ( 1920)

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  • Pudeur

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  • Ne bouge pas ! Je vois ! Ou plutôt j’entre vois !

    Dans l’ombre qui s’épand sous ta jupe en ogive

    Le mystère imprécis de tes cuisses en croix

    Dont le charme réponds à mon expectative ;

     

    Parmi la lingerie, impalpable tissu,

    Plus léger qu’un feston de reine de légende,

    Le duvet de ta peau se montre à ton insu,

    Et ta toison secrète est là comme une offrande.

     

    Reste ! Ne bouge pas ! Je discerne, à présent,

    Le contour incarnat du calice indécent

    Que mon regard voudrait butiner à distance

     

    Statue hindoue, au galbe immarcescible et pur

    Je prosterne mon front dans ta magnificence

    Et j’invoque à mi-voix ton sexe clair-obscur. 

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